On l’a vu, prendre en charge une personne âgée dépendante coûte cher, et parfois beaucoup trop pour de nombreuses familles. Avec un tarif journalier situé entre 50 et 150 euros, le prix de l’hébergement, celui de la dépendance et des soins au sein d’un Ehpad. Or de nombreuses aides telles que l’APA, l’Allocation Logement et l’Aide Sociale, existent afin de l’alléger tant que faire se peut…Prenons le cas de Monsieur Martin. Agé de 83 ans, devenu grabataire à la suite d’un AVC, ce veuf père de 3 enfants dispose d’une petite pension de retraité dans l’administration: 1100 euros mensuels. 90% sont reversés à l’établissement. Encore trop peu pour assurer le paiement intégral de sa maison de retraite médicalisée située en banlieue lyonnaise, une facture qui s’élève à 1800 euros par mois. Or, du fait de son handicap, classé en GIR 2, il bénéficie d’une allocation personnalisée d’autonomie d’un montant de 477 euros par mois. Directement versée à l’établissement. Chacun de ses enfants s’est engagé à verser également à l’Ehpad la somme de 110 euros mensuels au titre de l’obligation alimentaire. Une somme intégralement déduite de leurs impôts. Ce qui couvre complétement les frais. Dans son cas, Monsieur Martin n’a pas eu besoin d’avoir recours à l’aide sociale, ce qui lui a permis de trouver une place dans un Ehpad privé, le seul qui pouvait l’accueillir immédiatement tout en restant dans un périmètre géographique proche de ses enfants afin de recevoir leurs visites régulières. Une chance que n’ont pas hélas tous les retraités à la recherche d’un cadre agréable…
Des situations difficiles mais pas forcément désespérées !
Pour autant, lorsque les descendants ne sont pas solvables, ou qu’une personne âgée n’a tout simplement pas d’enfant, et que ses ressources sont bien trop faibles, les choses ne sont pas forcément désespérées. L’APA d’un côté et l’aide sociale de l’autre vont venir compléter les 90% de la pension et régler ainsi la totalité des frais demandés. A condition que l’établissement soit agrée et habilité à recevoir cette aide sociale, ce qui va réduire inévitablement le choix de l’Ehpad, et allonger souvent le délai d’attente. Mais c’est encore à ce prix que l’on peut espérer pouvoir vieillir dans des conditions acceptables, en étant entouré d’un personnel compétent et soucieux, dans le meilleur des cas, d’apporter le maximum d’attention et de soins à tous ceux et celles que la vie n’a jamais vraiment gâté…
Bonjour
Je suis Tuteur de ma Maman, 92 ans, atteinte de la maladie Alzheimer et dans quelques mois, ne pourrai plus assurer, le versement du différentiel financier, assuré par les comptes bancaires, mis en place à cet effet, en 2008. Elle réside en maison de retraite, EHPAD, son APL, a été diminuée, l’année dernière, sans que je comprenne pourquoi., sa pension de retraite est engloutie chaque mois, elle plus aucun bien, les comptes d’épargne vont être à secs. Je suis désemparé, comme lors de ces 3 ans ou, la maintenir, à son domicile, fut une épreuve terrible, ravagé par le chaos affectif et les faux espoirs d’aides réelles, car, de ces ‘ aides aux accompagnants aidants ’ à l’époque, je me suis résigné d’y croire. Me voici donc, à la veille de ma propre retraite, à nouveau confronté, aux mêmes difficultés, aux mêmes déceptions avec pour seule réponse, pour l’instant, cet article 205 du code civil. J’explore, toutes pistes d’informations, qui me dirigeraient vers, quelques aides dont je n’aurais pas, à ce jour, connaissance, avant que le juge des tutelles ne m’assigne, à cette fameuse obligation alimentaire, comme autre sentence.
J’ose quand même, à moins trente six mille euros plus tard, reposer cette question, qui n’eut jamais réponse : Pourquoi l’APA, n’est pas versé sur le compte de Maman ? comme il le fut du temps ou elle résidait encore chez elle, sa pension de retraite étant de 1200€, l’estimation de l’APA pour GIR2 étant de 1100€ , suffirait à honorer la facture de 2200€ de l’EHPAD. (les soins étant pris à 100% par la sécu.)
J’ai l’espoir de trouver ici, écoute et réponse à ce casse-tête. Merci
Cordialement
Cher Monsieur,
Dans votre cas, le recours à l’assistante sociale du conseil général de votre département s’impose.
En effet, l’APA étant versée directement par le Conseil Général à l’EHPAD, ce qui est, je vous rassure, régulièrement le cas pour permettre le bon règlement de l’hébergement au bailleur, en l’occurrence l’EHPAD en question. Toutefois, après une étude minutieuse de votre dossier, toutes les dépenses engagées pour votre maman seront prises en compte par l’assistante sociale. Elle seule peut faire valoir ces frais, y compris auprès du juge des tutelles, qui est là avant tout pour faire appliquer le bon fonctionnement de la tutelle et qui de toutes évidences tient compte des situations les plus alarmantes. Il ne s’agit en aucun cas de sanctionner le tuteur… Des aides exceptionnelles existent de la part des caisses de retraite, des organismes complémentaires, des CCAS de la municipalité et bien-sûr du conseil général. L’assistante sociale pourra prendre contact avec le service social de l’EHPAD pour faire réévaluer tout le dossier de votre maman. Vous devez insister sur le caractère d’urgence.
Nous vous souhaitons de trouver là une réponse concrète à ces grandes difficultés que vous rencontrez et de pouvoir ainsi vous consacrer plus sereinement à votre maman et lui procurer toute l’affection que son état nécessite. Votre inquiétude et volonté à solutionner ces problèmes montrent à quel point, elle peut compter sur votre présence à ses côtés.
Nous restons à votre disposition pour toutes autres questions.
Très cordialement,
L’équipe de Retraite Plus
Bonjour,
Mon père est décédé il y a deux ans, ma grand-mère paternel vit actuellement depuis 2,5 ans chez sa fille.
Depuis mes soeurs et moi-même n’avons aucun lien avec ma grand-mère.
Nous avons reçu un document d’obligation alimentaire ainsi que ma mère du Conseil Général.
A priori, sa fille veut la placer dans un établissement EPHAD.
Ma grand-mère touche le Fonds national + autres aides : environ 600€.
Ma tante et mon oncle ont une petite retraite.
Sur le document du conseil général il est noté :
art205″le délai pour les réclamer est d’un an à partir du décès et se prolonges en cas de partage jusqu’à son achèvement »
Est ce que ma tante avait un an à partir du décès de mon père pour faire la demande ?
Art 206 : « cette obligation cesse lorsque celui des époux qui produisait l’affinité et les enfants issus de son union avec l’autre époux sont décédés. »
Donc ma mère est obligée de payer ?
Je suis mariée avec deux enfants (5ans et 15 mois), propriétaire, je ne paie pas d’impôts sur le revenus, j’ai des prêts et des difficultés financières.
Avez-vous un barème afin que je puisse calculer le montant qui pourrait m’être demandé.
En vous remerciant d’avance,
Cordialement,
C.